CHAUDFONTAINE CYCLING ACADEMY
            

 

Les dix clés de la croissance

Les personnes qui préparent les repas des enfants se doivent de respecter les consignes suivantes sous peine de se retrouver devant un problème de poids ou de carences pouvant avoir des conséquences sur la santé et le comportement de l’enfant.

 

1.      Ne pas sauter le petit déjeuner.

Le petit déjeuner est souvent escamoté parce que l’enfant s’est levé tardivement et il risque fort d’être en retard à l’école. Mieux vaut faire lever l’enfant plus tôt.

Le petit déjeuner doit rétablir le niveau de réserves énergétiques consommées la nuit et éviter ainsi chez l’enfant des coups de fatigue ou des baisses d’attention. Le petit déjeuner comprendra du pain ou des céréales, un jus de fruit et un laitage. Il est faux de croire que : qui dort dîne.

2.      Prévoir un ‘dix heures’ et un ‘quatre heures’.

La sensation de faim chez l’enfant apparaît tous les ¾ heures. Il faut donc prévoir une petite collation entre les repas principaux composée d’un laitage et d’une barre de céréales ou de fruits secs.

3.      Equilibrer le déjeuner et le dîner.

Ces repas doivent fournir les protéines nécessaires à la croissance.

L’apport de protéines devrait atteindre 2,5 gr par kilo de poids corporels.

Ex. Un enfant de 20 kg doit assimiler 50 gr de protéines par jour soit l’équivalent de 200 gr d’aliments comme la viande, œufs, poissons, laitages….

4.      Boire beaucoup.

L’enfant boit naturellement plus qu’un adulte. Privilégier l’eau plutôt que des boissons gazeuses sucrées ou non. Ceci permet ainsi une surveillance correcte de l’alimentation de l’enfant.

5.      Consommer des produits laitiers.

Les besoins en calcium évoluent selon l’âge de l’enfant pour passer de 600 mg à 3 ans à 1400 mg à l’adolescence (1300 chez les filles).

Ce besoin peut être satisfait par 4 portions de laitage par jour, la portion équivalant à un verre de lait, ou un yaourt, ou 200g de fromage blanc, ou 40 gr de fromage dur….

6.      Privilégier certains aliments.

Pour satisfaire les besoins dus à l’accroissement, il faut penser à ce que l’enfant consomme des céréales (vit  B1, B2), du beurre et des œufs (vit D. antirachitique), du lait chocolaté (vit B6), du cacao et de la noix de coco (vit E), des jus de fruits (vit C)…..

7.      Ne pas suivre des régimes.

L’obésité commence à la prime enfance et surtout  dans les familles où l’on considère que le poids d’un bébé est un indice de santé. Il faut éviter de gaver un enfant qui ne demande rien. Il vaut mieux miser sur une éducation nutritive des parents et sur une activité des enfants : sport, marche, gymnastique….


8.      Ne pas maigrir pour rien.

Il ne faut pas calibrer les enfants dans le sens contraire du point 7 sous prétexte de le rendre plus compétitif. Les prodiges sont rares et les parents ne doivent pas satisfaire à la règle du sport pratiqué (gymnastique, danse, patinage).

9.      Montrer l’exemple.

Il faut éviter de consommer ou de laisser traîner des aliments ‘anti-diététiques’ à la portée des enfants. Mais il est évident qu’à l’occasion d’une fête quelconque, l’enfant est autorisé à satisfaire aussi ses goûts et plaisirs.

10.  Faire preuve d’imagination.

La monotonie est le meilleur coupe-faim. Il faut preuve d’imagination pour préparer les repas et leur donner une note particulière attisant l’appétit.

Ex. En hiver : soupes épaisses, crêpes salées, gratins de légumes, potées. ;

      En été : salades composées, pique-nique, barbecues….




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